Buszując w sieci w poszukiwaniu świeżej nożowej krwi i inspiracji 😉 natknąłem się na XIX wieczną piosenkę, śpiewaną przez rzemieślników wyrabiających noże w Thiers.

Wrzucam w oryginale, jeśli ktoś poczuje się na siłach przetłumaczyć choć z grubsza na polski (literacko, nie translatorem, bo tyle to też potrafię 🙂 ) to będę bardzo wdzięczny.

La Chanson du Coutelier Thiernois

Les Couteliers Thiernois

Aussitôt que paraît l’aurore,
Le feu brille dans l’atelier.
Du fer le tintement sonore,
Se mêle aux chants du coutelier.
L’ivoire et la corne brillante
Attendent près du noir fourneau.
La meule tourne impatiente
Fils de la lime et du marteau,
Tu vas naître joli couteau.

Les Couteliers Thiernois
Les travailleurs, l’âme ravie,
Contemplent le couteau naissant.
Avec un moment de sa vie,
Chacun d’eux lui fait son présent.
L’un d’ornements couvre son manche,
L’autre l’ajuste sur l’étau,
L’autre polit sa lame blanche.
Fils de la lime et du marteau ,
Te voilà né joli couteau.
Les Couteliers Thiernois
Maintenant, voyage et prospère,
Va, précédé de ton renom.
Fier de la marque de ton père,
partout fait connaître son nom.
Sans redouter les mers profondes.
Jusqu’en Chine, comme un oiseau,
Vole traverse les deux mondes.
Fils de la lime et du marteau,
Prends ton essor, joli couteau.

Les Couteliers Thiernois
Garde-toi d’envier aux armes
Leur rôle barbare et cruel.
Ne fais jamais couler de larmes,
Et fuis la main du criminel.
Soumis à des doigts blancs et roses,
Va cueillir les fruits du coteau,
Ou faire des moissons de roses.
Fils de la lime et du marteau,
Suis ton destin, joli couteau.
Les Couteliers Thiernois
Instrument noble et populaire
Des sujets et des souverains,
Toujours et partout nécessaire
Chacun t’a porté dans ses mains.
On te voit dans l’humble chaumière
Et sur la table du château,
Chez la duchesse et la fermière.
Fils de la lime et du marteau,
Sois fier de toi, joli couteau.
Les Couteliers Thiernois
Du matin jusqu’à la nuit sombre,
Ainsi chante le coutelier.
Fleurs d’acier les couteaux sans nombre
Émaillent le noir atelier
Alors, du repos l’heure sonne.
Les travailleurs quittent l’étau,
Et partout ce refrain résonne:
Fils de la lime et du marteau,
A demain, mon joli couteau.
Źródło: Poèmes d’Auvergne: Gabriel Marc 1882.Gallica
http://regardsetviedauvergne.blogspot.fr
© Alain-Michel, Regards et Vie d’Auvergne.

 


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